Voici la Dre Tavares. Elle consacre une partie de son temps à traiter bénévolement des patients dans des pays en développement des Antilles.
« Un jour, alors que je faisais du bénévolat en République dominicaine, une mère m’a amené son enfant parce qu’il ne pouvait pas marcher. Il souffrait de paralysie cérébrale. Elle m’a demandé si je pouvais faire quelque chose pour lui. J’ai examiné l’enfant, avant de procéder à un traitement de la colonne et aux autres articulations. J’ai enseigné à la maman des exercices et des techniques de mobilité articulaire à faire à la maison, afin de prévenir les contractures. Je lui ai aussi appris à optimiser la force de ses muscles afin qu’il puisse avec le temps acquérir une plus grande autonomie. Elle est repartie plus heureuse et plus optimiste.
En Haïti, on m’a amené un homme, chauffeur de mototaxi, qui avait été agressé dans le cadre de son travail. Victime d’une fracture à une vertèbre lombaire et au fémur, il avait de la difficulté à subvenir aux besoins de sa famille. Il marchait à l’aide d’une canne et ne pouvait se tenir debout droit. Un examen m’a permis de constater qu’il n’avait pas de séquelles neurologiques. J’ai commencé un traitement destiné à réduire une importante bosse à la colonne. Je lui ai également posé un corset souple autour du torse. Après quelques traitements, il se tenait plus droit et était heureux de constater qu’il pourrait un jour reprendre le travail et faire vivre sa famille. »