L’OMS publie des lignes directrices sur la lombalgie chronique

Au début du mois, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié ses toutes premières lignes directrices sur la lombalgie chronique, fondées sur les contributions et les recherches des chiropraticiens, sous la direction du Projet canadien de guides de pratique chiropratique (PCGPC).

En 2020, environ une personne sur 13 dans le monde souffrait de lombalgie. Les lignes directrices de l’OMS sur la prise en charge non chirurgicale de la lombalgie primaire chronique chez les adultes dans les établissements de soins primaires et communautaires fourniront des recommandations fondées sur des données probantes concernant les interventions non chirurgicales pour traiter ce type de lombalgie chez les adultes, y compris les personnes âgées, dans les établissements de soins primaires et communautaires afin d’améliorer la santé et le bien-être des patients concernés.

L’Association chiropratique canadienne (ACC) félicite ses partenaires, le PCGPC ainsi que les Drs Pierre Côté et Geoffrey Outerbridge, membres de l’ACC. L’équipe du PCGPC a dirigé quatre recensions systématiques et a noté que « c’est le moment idéal pour les chiropraticiens de collaborer avec les cliniciens en soins primaires et les décideurs ». L’ACC soutient les précieuses ressources proposées dans les lignes directrices et salue les recherches approfondies entreprises en vue de leur création.

Ces lignes directrices seront utiles au personnel clinique, notamment aux médecins, aux infirmières, aux professionnels de la santé (chiropraticiens, ergothérapeutes, physiothérapeutes, pharmaciens, psychologues et agents de santé communautaire) ainsi qu’aux responsables des programmes et des systèmes de santé publique.

Dans ses lignes directrices, l’OMS recommande des interventions non chirurgicales pour aider les personnes souffrant de lombalgie primaire chronique. Ces interventions comprennent :

• des programmes d’information qui favorisent l’acquisition de connaissances et de stratégies pour prendre soin de soi;
• des programmes d’exercice;
• certains traitements manuels, tels que la manipulation vertébrale et les massages;
• la psychothérapie, notamment la thérapie cognitivo-comportementale;
• des médicaments, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Les lignes directrices critiquent l’utilisation d’interventions pharmacologiques, telles que les analgésiques opioïdes, « qui peuvent être associés aux surdoses et à la dépendance ».

Dans une déclaration publiée sur le site Web de l’OMS, le Dr Anshu Banerjee, directeur du Département Santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, et vieillissement à l’OMS, déclare : « Nous utilisons ce guide comme outil pour soutenir une approche holistique des soins de la lombalgie chronique et pour améliorer la qualité, la sécurité et la disponibilité des soins ».

Pour consulter le guide et le sommaire complémentaire, veuillez visiter le site de l’OMS à l’adresse suivante.