
Caucus des femmes en chiropratique
Promouvoir un environnement où les chiropraticiennes peuvent s’épanouir dans leur milieu et se pencher sur la santé neuromusculosquelettique unique des femmes.
Fondé en 2024 et co-dirigé par la Dre Kathryn Vardy (Terre-Neuve) et la Dre Natalie Carrington (Alberta), le Caucus des femmes en chiropratique est appuyé par l’Association chiropratique canadienne (ACC).
Le Caucus est un comité composé de chiropraticiennes canadiennes qui se consacre à la valorisation et au soutien des docteures tout au long de leur carrière, et ce, partout au Canada. De plus, le comité amplifie les voix de ces femmes tout en mettant en valeur leurs contributions dans le domaine. Le Caucus fait également de la sensibilisation à l’égard des problèmes neuromusculosquelettiques propres aux femmes afin d’améliorer l’accès aux soins chiropratiques pour les femmes au Canada.
La mise sur pied du Caucus marque un jalon important dans l’engagement continu de l’ACC à promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion au sein de la profession chiropratique. Ainsi, l’ACC reconnaît qu’en donnant aux chiropraticiennes un espace pour tisser des liens, collaborer et militer en faveur du changement, la profession peut encore évoluer.


Objectifs du Caucus des femmes en chiropratique Objectives of the Women’s Chiropractic Caucus
- Permettre aux chiropraticiennes d’accéder à des renseignements pertinents et à du mentorat de divers cabinets et centres de recherche chiropratiques de partout au Canada.
- Favoriser un dialogue constructif dans les relations de mentorat et permettre aux mentorées d’obtenir de précieux conseils, notamment pour concilier la vie familiale et professionnelle.
- Agir en tant que chef de file pour améliorer l’accès aux soins chiropratiques et répondre aux problèmes neuromusculosquelettiques qui touchent les femmes à différents stades de leur vie.
Ces dernières années, la base de données des chercheurs canadiens en chiropratique, par l’entremise d’un sondage approfondi auprès des chiropraticiens de l’ACC, a montré une augmentation remarquable du nombre de femmes qui intègrent la profession et y excellent. En 2022, l’échantillon de chiropraticiens canadiens était composé au total de 55 % d’hommes et de 45 % de femmes – un changement important par rapport à 2016, où l’on comptait 63 % d’hommes et 37 % de femmes. Malgré ces progrès, les chiropraticiennes continuent à faire face à des défis et des obstacles d’avancement de carrière. Le Caucus leur offre un espace pour collaborer et s’outiller mutuellement, afin de favoriser une profession plus inclusive et plus équitable.
Par ailleurs, le manque de recherche sur les problèmes neuromusculosquelettiques axée sur la physiologie des femmes ne fait que renforcer l’importance du Caucus.


« Lorsqu’on effectue de la recherche dans le domaine de la santé, nous devons nous rappeler que l’anatomie et la physiologie des femmes sont différentes de celles des hommes. Malheureusement, en raison du manque de recherches consacrées à la physiologie de la femme, les plans de traitement sont souvent élaborés sans tenir compte de ces distinctions, explique la Dre Vardy. Par exemple, les femmes subissent des fluctuations hormonales tout au long de leur vie, que ce soit durant la puberté, les menstruations, la grossesse ou la ménopause. Chacune de ces phases peut entraîner des changements majeurs dans l’organisme. La santé osseuse, en particulier après la ménopause, est également un problème de santé qui a un impact considérable sur la vie d’une femme à mesure qu’elle vieillit. »
En ce qui concerne la santé neuromusculosquelettique, les hommes et les femmes présentent encore une fois des besoins différents d’un point de vue physiologique et social, selon la Dre Vardy. Par exemple, il peut être difficile de traiter un problème neuromusculosquelettique lorsqu’il est associé à d’autres situations personnelles telles qu’une charge mentale accrue, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle ainsi que les pressions sociétales.
Les termes « femme » et « personne de sexe féminin » peuvent être utilisés, au besoin, sous forme de synonymes pour nommer les personnes s’identifiant au genre féminin. Alors que le sexe fait référence aux caractéristiques physiques et biologiques déterminées à la naissance, le genre peut évoluer considérablement au fil des expériences d’un être humain. Nous reconnaissons en outre que le terme « santé des femmes » s’applique à toutes les personnes qui se sentent visées par lui, indépendamment de l’anatomie, de l’identité et l’expression de genre, de la fertilité et des disparités intersectionnelles susceptibles d’entraîner une discrimination fondée sur le genre.
« Ce caucus ne vise pas seulement à créer un espace de réseautage et de soutien, mais aussi à lever les obstacles, à bousculer les stéréotypes et à susciter de véritables changements au sein de notre profession partout au Canada. En unissant nos forces, nous pouvons militer pour des politiques qui favorisent l’égalité des genres, offrir des possibilités de mentorat qui soutiennent la progression de carrière et, ultimement, créer une profession plus inclusive et équitable pour tous. »
Dre Carrington
Dre Azad« Ce caucus ne vise pas seulement à créer un espace de réseautage et de soutien, mais aussi à lever les obstacles, à bousculer les stéréotypes et à susciter de véritables changements au sein de notre profession partout au Canada. En unissant nos forces, nous pouvons militer pour des politiques qui favorisent l’égalité des genres, offrir des possibilités de mentorat qui soutiennent la progression de carrière et, ultimement, créer une profession plus inclusive et équitable pour tous. »
Les membres du Caucus des femmes en chiropratique
Dre Janine Taylor, Ontario
Dre Kimberly Castle, Manitoba
Dre Chelsie Goulet, Alberta
Dre Nardine Bekhit, Ontario
Dre Joyce Fu, Ontario
Dre Stephanie Bonn, British Columbia
Dre Lauren Scott, Ontario
Dre Katelyn Foster, Ontario
Dre Virsika Yogeswaran, Ontario
Dre Michelle Campbell, Ontario
Dre Kyla Meadley, Ontario
Dre Carol Ann Weis, Ontario
Dre Patricia Tavares, Ontario
Dre Raheema Kanji-Naran, Ontario
Dre Rebecca Holman, Saskatchewan
Dre Katherine Bergeron, Québec
Dre Heidi McLean, Nouvelle-Écosse
Dre Julie McKenna, Île-du-Prince-Édouard
Dre Crystal Draper, directrice de la pratique professionnelle de l’ACC, Ontario