TORONTO, 24 août 2021 – L’Association chiropratique canadienne (ACC) a lancé aujourd’hui la campagne Nous avons votre dos à coeur, qui vise à sensibiliser les candidats aux élections fédérales à la douleur chronique, à la crise des opioïdes et à l’aide que les chiropraticiens peuvent apporter.
« Nous sommes fiers d’annoncer le lancement de notre campagne Nous avons votre dos à coeur, qui cherche à informer les candidats des coûts associés à la douleur chronique, déclare Alison Dantas, directrice générale de l’ACC. Si nous n’agissons pas maintenant, ces coûts continueront d’augmenter et les Canadiens continueront de souffrir. »
Chaque année, la douleur chronique coûte entre 38,2 et 40,3 milliards de dollars en soins de santé et en perte de production. D’ici 2030, la facture pourrait grimper à 55 milliards.
« Pour que le Canada puisse se redresser sur le plan économique, il faut s’attaquer au problème de la douleur chronique, affirme Mme Dantas. Chaque année, plus de 4,7 millions de Canadiens comptent sur les chiropraticiens pour les aider à prévenir et à gérer le fardeau que représentent les douleurs et les troubles musculosquelettiques. Les chiropraticiens offrent à la population une solution indispensable pour traiter la douleur chronique sans opioïdes. »
Au cours des dernières années, le Groupe de travail canadien sur la douleur (GTCD), qui relève de Santé Canada, a élaboré le rapport Un plan d’action pour la douleur au Canada, selon lequel un des principaux facteurs de la crise des opioïdes est la difficulté d’accès à d’autres types de traitement. Les chiropraticiens sont des spécialistes de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux, et leurs services représentent une solution privilégiée pour traiter la douleur chronique sans opioïdes. « Lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons cerner et éliminer les obstacles à l’accès aux soins conservateurs », indique le Dr Steven Passmore, chiropraticien et membre du Comité consultatif externe du Groupe de travail canadien sur la douleur.
Un meilleur accès aux traitements contre la douleur passe par l’élimination des obstacles. Parmi ses recommandations stratégiques, l’ACC propose de s’attaquer aux entraves touchant les groupes qui relèvent du fédéral, comme les membres des forces armées et les anciens combattants. Les recherches montrent qu’il y a deux fois plus de blessures musculosquelettiques chez les militaires que dans la population canadienne, et que ces blessures sont la cause de 42 % des libérations pour raisons médicales entraînant une fin de carrière.
Les membres des Forces armées canadiennes n’ont droit qu’à un nombre limité de traitements chiropratiques. Qui plus est, ils n’y ont accès que sur recommandation d’un médecin, ce qui retarde souvent le traitement. « Durant la dernière année, affirme Mme Dantas, nous avons encore une fois été témoins de tous les services que rendent nos courageux militaires, hommes et femmes, au pays comme ailleurs. Ils méritent notre soutien indéfectible pour accéder rapidement à des traitements contre la douleur. »
« Nous avons un plan d’action pour le traitement de la douleur au Canada; maintenant, nous avons besoin de ressources pour le mettre en oeuvre afin que tous les Canadiens puissent avoir un accès équitable aux soins probants dont ils ont besoin, lorsqu’ils en ont besoin, continue le Dr Passmore. Le moment est venu pour le gouvernement d’investir dans la recherche sur les approches interprofessionnelles et sur les traitements multidisciplinaires afin de soutenir les citoyens aux prises avec une douleur chronique. »
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Contexte
- En 2020, le Canada a connu la pire année de son histoire au chapitre des décès liés aux opioïdesi.
- Les troubles musculosquelettiques associés au travail sont la principale cause de blessure professionnelle entraînant une absence et comptent pour 40 % des demandes pour heures de travail perduesii.
- Chaque année, plus de 11 millions de Canadiens souffrent de douleurs dorsales, cervicales ou articulaires – soit des troubles musculosquelettiques – et d’ici 2031, ce nombre devrait atteindre le chiffre alarmant de 15 millionsiii.
- Dans un sondage récent de l’Institute for Employment Studies, plus de la moitié des employés qui travaillent de la maison durant la pandémie ont déclaré une augmentation importante de leurs douleurs musculosquelettiquesiv.
Contact pour les médias :
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BLepp@Chiropractic.ca
416 585-7902, poste 220
Cellulaire : 647 993-6040
i « Déclaration commune des coprésidentes du Comité consultatif spécial sur l’épidémie de surdoses d’opioïdes – Nouvelle modélisation du nombre projeté de décès liés aux opioïdes et données nationales actualisées sur la crise des opioïdes », 23 juin 2021, https://www.canada.ca/fr/sante-publique/nouvelles/2021/06/declaration-commune-des-copresidentes-du-comite-consultatif-special-sur-lepidemie-de-surdoses-dopioides--nouvelle-modelisation-du-nombre-projete-de.html. ii Crawford, J. O. et coll. « Musculoskeletal health in the workplace », Best Practice & Research Clinical Rheumatology, https://doi.org/10.1016/j.berh.2020.101558. iii Instituts de recherche en santé du Canada. Plan stratégique de l’IALA 2014-2018 : Améliorer la santé musculosquelettique, cutanée et buccodentaire, https://cihr-irsc.gc.ca/f/documents/imha_strategic_plan_1418-fr.pdf. iv Bevan, S., B. Mason et Z. Bajorek. IES Working at Home Wellbeing Survey, Institute for Employment Studies (IES), avril 2020, https://www.employment-studies.co.uk/resource/ies-working-home-wellbeing-survey.