Ottawa (Ontario), 28 octobre 2025 – L’Association chiropratique canadienne (ACC) appelle en urgence à un accès équitable aux soins chiropratiques pour l’ensemble de la population canadienne, avec une attention particulière aux membres des communautés des Premières Nations et des Inuits qui bénéficient du programme des services de santé non assurés (SSNA).
En effet, la douleur chronique et les troubles musculosquelettiques touchent de manière disproportionnée les Canadiens autochtones. Selon la Revue canadienne de la douleur (numéro de mai 2025), environ 38,4 % d’entre eux déclarent ressentir fréquemment de la douleur, et 27,8 % affirment que cette douleur nuit à leurs activités quotidiennes.
Ces inégalités découlent de facteurs historiques, sociaux et systémiques, tels que l’accès limité aux services de santé, les obstacles culturels et les expériences de discrimination.
« Pour de nombreuses familles des communautés des Premières Nations et des Inuits, la douleur musculosquelettique touche tous les aspects de la vie quotidienne, du travail à l’école, en passant par les soins aux proches, a déclaré la Dre Jennifer Ward, coprésidente, Caucus chiropratique autochtone. Comme je travaille en région éloignée, il est pour moi évident que l’élargissement de la couverture du programme des SSNA pour inclure les soins chiropratiques permettrait aux gens d’accéder à des traitements efficaces, non pharmacologiques et culturellement sécuritaires au moment où ils en ont besoin. L’élargissement de l’accès à ce programme n’est pas qu’une question de politique – c’est avant tout une question de vies humaines. »
Des études ont prouvé qu’un accès rapide à des soins chiropratiques permet de réduire la douleur, d’améliorer la mobilité, de diminuer la dépendance aux opioïdes et de limiter le recours inutile à l’imagerie et aux interventions chirurgicales, au bénéfice des patients et du système de santé.
« L’accès aux soins chiropratiques par l’entremise du programme des SSNA ne constitue pas seulement un service de santé : c’est un enjeu d’équité, de communauté, de qualité de vie et de réconciliation, a affirmé le Dr David Peeace, coprésident, Caucus chiropratique autochtone. Pour trop de familles métisses, inuites et des Premières Nations, la douleur musculosquelettique limite la mobilisation au travail, à l’école et dans la communauté. L’inclusion des soins chiropratiques au programme permettrait de garantir à tous et à toutes un accès rapide à des options de traitement non médicamenteuses et ancrées dans la culture, ce qui permettrait à toutes ces personnes de demeurer en santé, actives et engagées dans leur communauté. »
Cette semaine, des membres de l’ACC sont à Ottawa pour rencontrer des députés et des représentants du gouvernement fédéral afin de promouvoir des solutions concrètes et fondées sur des données probantes qui peuvent améliorer l’accès aux soins pour tous les Canadiens.
Grandes priorités de l’ACC
- Élargir la couverture du programme des SSNA pour inclure les soins chiropratiques à l’intention des communautés des Premières Nations et des Inuits.
- Étendre le programme d’exonération de remboursement du prêt d’études aux chiropraticiens afin d’attirer ces derniers dans les régions rurales et mal desservies.
- Permettre aux chiropraticiens de certifier l’admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées en vue de réduire les délais pour les Canadiens en situation de handicap.
- Améliorer l’accès aux soins pour les membres des Forces armées canadiennes en éliminant l’obligation d’obtenir une recommandation et en supprimant le plafonnement du nombre de traitements.
« Nous sommes là pour veiller à ce que tout le monde au Canada – y compris les membres des communautés inuites et des Premières Nations – ait accès à des soins qui favorisent leur mobilité, leur dignité et leur qualité de vie, indique le Dr Russell Baron, président du conseil d’administration de l’Association chiropratique canadienne. Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu de santé, mais aussi d’équité et de réconciliation. Nous sommes prêts à collaborer avec le gouvernement et les leaders autochtones pour faire évoluer les choses. »
« L’ACC est fermement engagée à faire en sorte que tous les Canadiens, quel que soit leur lieu de résidence ou leur appartenance communautaire, puissent avoir un accès rapide à des soins musculosquelettiques fondés sur des données probantes, a déclaré la Dre Ayla Azad, directrice générale de l’ACC. L’élargissement de la couverture du programme des SSNA pour inclure les soins chiropratiques constitue une étape essentielle vers l’équité en santé, le bien-être communautaire, la réconciliation et l’obtention de meilleurs résultats pour les peuples des Premières Nations, des Métis et des Inuits. »
À propos de l’Association chiropratique canadienne (ACC)
L’Association chiropratique canadienne représente plus de 8 000 docteurs en chiropratique du Canada qui traitent et gèrent les affections musculosquelettiques ayant un impact sur la santé de millions de Canadiens. Chaque année, au moins 4,7 millions de Canadiens comptent sur les chiropraticiens pour les aider à gérer le lourd fardeau que représentent les douleurs et les troubles musculosquelettiques. Les chiropraticiens, qui pratiquent l’une des professions de soins de santé primaires les plus importantes au Canada, offrent des thérapies manuelles non invasives, exemptes de médicaments et fondées sur des données probantes.
Le Caucus national des chiropraticiens autochtones, qui est établi au sein de l’ACC, soutient les chiropraticiens autochtones et défend le droit des patients autochtones à recevoir des soins manuels et non pharmacologiques. Il s’attache à supprimer les obstacles aux soins et à favoriser la compétence culturelle au sein de la profession chiropratique.
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Simone Lai, directrice associée, Marketing et communications
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Marla DiCandia, directrice principale, Relations gouvernementales, ACC
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