Prochain défi dans cette lutte : l’accès à des soins alternatifs comme la chiropratique.
TORONTO, ON – Le 30 janvier 2017 – L’Association chiropratique canadienne appuie les nouvelles directives sur le recours aux opioïdes émises aujourd’hui par le Michael G. DeGroote National Pain Centre de la McMaster University. Ces recommandations ont été élaborées pour le compte de Santé Canada.
Il est essentiel, dans un premier temps, de diminuer la pression qui incite à prescrire des opioïdes. Nous devons nous attaquer aux raisons pour lesquelles on prescrit des opioïdes, notamment pour les douleurs dorsales.
« Les données démontrent que l’on prescrit trop souvent des opioïdes pour des problèmes musculosquelettiques comme la dorsalgie, affirme le Dr Jason Busse, DC, PhD, professeur agrégé à la McMaster University. Pour freiner le nombre de nouveaux utilisateurs, il est crucial de délaisser les opioïdes comme traitement de première ligne de la douleur. L’accès à des traitements éprouvés sans opioïdes constitue une composante importante de cette stratégie. »
Le Canada est le deuxième consommateur d’opioïdes d’ordonnance au monde, des substances en cause dans la moitié des décès par surdose qui surviennent tous les ans au pays. Reconnaissant le rôle déterminant des chiropraticiens pour faire face à cette situation, Santé Canada a, en fin d’année, convié la profession à participer au plan d’action canadien contre les opioïdes. Ce plan a été signé par le gouvernement fédéral, sept ministères provinciaux de la santé, les associations professionnelles de médecine, de sciences infirmières, de pharmacie et de médecine dentaire, ainsi que par 30 autres partenaires qui ont un rôle à jouer dans la diminution des méfaits causés par les opioïdes.
« La chiropratique représente une alternative tout indiquée à la prescription d’opioïdes, soutient Alison Dantas, directrice générale de l’Association chiropratique canadienne. Nous nous sommes d’ailleurs engagés à travailler de concert avec les professions prescriptrices à l’élaboration d’un projet de lignes directrices pour mieux diriger les patients, afin de privilégier les approches non pharmacologiques de traitement de la douleur et de réduire la pression exercée sur les professionnels de la santé pour qu’ils prescrivent. »
Nous pouvons faire mieux pour soulager la douleur que recourir immédiatement aux opioïdes.
Les chiropraticiens jouent un rôle important dans la gestion des douleurs dorsales et autres problèmes musculosquelettiques. Or, la population canadienne se heurte à des obstacles de taille dans l’accès à des soins alternatifs. Tous les Canadiens n’ont pas la possibilité de se tourner vers des traitements non pharmacologiques comme la chiropratique et optent donc pour les opioïdes.
« Nous entendons promouvoir une meilleure intégration de soins qui existent déjà à l’échelle du pays, d’ajouter Mme Dantas. On a démontré que l’intégration de chiropraticiens dans les soins interprofessionnels réduisait le recours à la pharmacothérapie et améliorait l’état de santé global des patients. Nos efforts en ce sens sont d’autant plus importants que les nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de prescription déconseilleront fortement le recours en premier lieu à des opioïdes. »
L’Association chiropratique canadienne
L’Association chiropratique canadienne (ACC) est une association nationale qui représente 7 800 des 9 000 docteurs en chiropratique agréés au Canada. Environ 4,5 millions de Canadiens consultent en chiropratique tous les ans. Au nom de ses membres et de leurs patients, l’ACC défend la qualité et l’accessibilité des soins chiropratiques au Canada, ainsi que l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience du système de santé. Pour en savoir plus sur l’ACC ou pour trouver un chiropraticien ou une chiropraticienne, consultez le site www.chiropratique.ca.
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