TORONTO, le 15 juin 2020 – L’ACC se réjouit de la récente annonce du gouvernement fédéral d’accorder un versement unique et non imposable aux personnes titulaires du Certificat pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH). Il s’agit d’une mesure importante pour répondre aux besoins des Canadiens qui sont plus susceptibles de perdre leur emploi ou de faire face à des dépenses supplémentaires en raison de la pandémie de COVID-19.
Au moins 4,7 millions de Canadiens font appel aux services de chiropraticiens chaque année. Une grande partie d’entre eux sont des personnes atteintes d’un handicap qui ont besoin d’un plan de traitement et de gestion continu de leurs troubles musculosquelettiques, comme les douleurs au dos, au cou et au genou, ainsi que l’arthrose. Pourtant, ces personnes continuent de se heurter à un obstacle injuste à l’accès au crédit d’impôt pour personnes handicapées visant à les aider.
Bien que les chiropraticiens soient des prestataires de soins de santé primaires qui évaluent les incapacités dans le cadre de programmes provinciaux similaires, le gouvernement fédéral ne les a toujours pas autorisés à évaluer l’admissibilité au CIPH. Cette situation doit changer.
« C’est une question d’accessibilité et de réduction des obstacles pour les patients, a déclaré Alison Dantas, directrice générale de l’Association chiropratique canadienne. Les Canadiens atteints d’un handicap qui comptent sur les chiropraticiens ne devraient pas être contraints de consulter inutilement un autre praticien qui ignore sans doute leurs antécédents médicaux. Cela ajoute des étapes superflues, et parfois coûteuses, au protocole de soins des patients. »
La mise en œuvre de ce changement n’entraînerait aucun coût pour le gouvernement, car les critères d’admissibilité au CIPH resteraient les mêmes. La demande de l’ACC bénéficie d’un large soutien de la part d’autres prestataires de soins primaires. L’Association des infirmières et infirmiers du Canada, le Conseil des Canadiens avec déficiences, la Société de l’arthrite et l’ensemble de la communauté de défense des droits des patients soutiennent tous ce changement, à l’instar du Comité permanent des finances de la Chambre des communes qui a reconnu cet oubli en décembre 2018 et recommandé au gouvernement de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de permettre aux chiropraticiens d’évaluer leurs patients aux fins du CIPH.
« Notre préoccupation actuelle est que les patients atteints d’un handicap n’ont pas pu obtenir les soins dont ils ont besoin à cause de la COVID-19, a déclaré Mme Dantas. Pour des milliers de patients Canadiens qui comptent sur les chiropraticiens pour gérer leur douleur et leur handicap, la réduction des obstacles à l’accès aux soins est une priorité. Le fait d’autoriser les chiropraticiens à évaluer l’admissibilité au CIPH améliorera la santé des Canadiens atteints d’un handicap, tout en appuyant les efforts du gouvernement pour s’assurer que les soutiens appropriés sont en place pour tous les Canadiens. »
Les patients en chiropratique qui souffrent d’un handicap méritent mieux. Le gouvernement a la possibilité de continuer à soutenir les personnes qui en ont le plus besoin en améliorant l’accès aux soins de santé primaires. Ce changement simple est une solution rentable qui simplifiera l’accès des patients admissibles, notamment de nombreux aînés, aux soins dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin.
Faits en bref
- Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les troubles musculosquelettiques sont le premier facteur de handicap dans le monde et la lombalgie est la cause la plus fréquente de handicap à l’échelle mondiale.
- Chaque année, plus de 11 millions de Canadiens souffrent de troubles musculosquelettiques et, d’ici 2031, ce nombre devrait atteindre le chiffre alarmant de 15 millions.
- Les douleurs dorsales affectent environ un milliard de personnes dans le monde, dans tous les groupes d’âge, des enfants aux personnes âgées. C’est la plus grande cause d’invalidité sur la planète : un adulte sur quatre devrait souffrir de douleurs dorsales au cours de sa vie.
- En tant qu’experts en santé musculosquelettique, les chiropraticiens suivent une formation théorique et pratique rigoureuse qui leur permet de déterminer le moment où un trouble musculosquelettique devient une incapacité. Le programme de formation de docteur en chiropratique comprend des cours dans les domaines de l’anatomie, de la biochimie, de l’orthopédie, de la radiographie, de la biométrie, de la pathologie, de la microbiologie, de l’immunologie, de la physiologie des systèmes, de la neuroscience, de la nutrition et de la biomécanique, et confère une gamme complète de compétences cliniques en matière de diagnostic et de chiropratique.
- En ajoutant les chiropraticiens à la liste des prestataires de soins de santé autorisés à évaluer l’admissibilité au CIPH, le gouvernement pourrait enlever un fardeau qui pèse sur les patients en chiropratique et alléger la pression exercée sur le système de soins de santé du Canada, déjà mis à rude épreuve.
L’Association chiropratique canadienne
L’Association chiropratique canadienne représente les docteurs en chiropratique du Canada qui traitent et gèrent les affections musculosquelettiques ayant un impact sur la santé de millions de Canadiens. Chaque année, au moins 4,7 millions de Canadiens comptent sur les chiropraticiens pour les aider à gérer le lourd fardeau que représentent les douleurs et les troubles musculosquelettiques. Les chiropraticiens, qui pratiquent l’une des professions de soins de santé primaires les plus importantes au Canada, offrent des thérapies manuelles non invasives, exemptes de médicaments et fondées sur des données probantes.
Pour plus d’informations, consultez le site https://chiropractic.ca.