Le 30 mai 2025
Madame la Ministre,
Au nom de l’Association chiropratique canadienne (ACC) et des docteurs en chiropratique du Canada, qui sont plus de 9 000, j’aimerais profiter de l’occasion pour vous féliciter de votre récente nomination comme ministre de la Santé.
En tant que représentant national des chiropraticiens, l’ACC soutient des initiatives pancanadiennes destinées à promouvoir la prévention et le traitement des troubles musculosquelettiques (TMS) et à améliorer l’accès à la chiropratique pour la population canadienne. Tous les ans, plus de 11 millions de Canadiens souffrent de TMS, et ce chiffre devrait atteindre les 15 millions au cours de la prochaine décennie. Les TMS, comme l’arthrite, les douleurs dorsales, les maux de tête et les troubles musculaires, articulaires et du système nerveux, ont un effet dévastateur sur la santé des Canadiens, leur qualité de vie et leur participation au marché du travail, ainsi que sur l’économie. Selon Santé Canada, le coût total direct (soins de santé) et indirect (perte de production) de la douleur chronique en 2019 se situait entre 38,2 et 40,3 milliards de dollars. Au cours de la prochaine décennie, le coût total devrait augmenter de 36,2 % pour atteindre 55 milliards de dollars.
Comme vous le savez, le Canada traverse actuellement une crise des ressources humaines en santé (RHS). Cette situation a exercé une pression inégalée sur les ressources canadiennes dans le domaine des soins de santé et a exacerbé l’épidémie de douleurs et de TMS qui sévissait depuis longtemps au Canada. L’augmentation des douleurs aiguës et chroniques a aggravé la crise nationale des surdoses d’opioïdes, et bon nombre de communautés ont signalé un nombre record de décès liés à ces substances.
Chaque année, environ 4,7 millions de Canadiens comptent sur les chiropraticiens pour les aider à gérer le lourd fardeau que représentent les douleurs et les TMS, et 48 % des citoyens consulteront un chiropraticien à un moment ou à un autre de leur vie. Les chiropraticiens, qui pratiquent l’une des professions de soins de santé primaires les plus importantes au Canada, sont des experts du traitement conservateur, non invasif et non pharmacologique de la douleur. Ils sont bien placés pour soutenir les efforts visant à éviter les ordonnances d’opioïdes comme traitement de première ligne et pour alléger le fardeau des services d’urgence au sein d’équipes de soins de santé interdisciplinaires. L’ACC est déterminée à collaborer avec l’ensemble des parlementaires afin de contrer l’épidémie de douleurs et de TMS par l’amélioration de l’accès aux soins.
Les Canadiens qui souffrent de TMS, comme la lombalgie, se font souvent prescrire des opioïdes comme traitement de première ligne; il s’agit d’une des principales causes de la surutilisation d’opioïdes d’ordonnance. Selon le rapport Un plan d’action pour la douleur au Canada du Groupe de travail canadien sur la douleur (GTCD), l’un des principaux facteurs de la crise des opioïdes est la difficulté d’accès à d’autres types de traitement. Si nous ne faisons rien, particulièrement pour aider la population à gérer les douleurs chroniques sans opioïdes, la situation continuera de s’envenimer partout au pays.
Par ailleurs, les communautés rurales et isolées souffrent en plus d’une pénurie de professionnels de la santé. On compte 20 % de Canadiens vivant dans des communautés rurales, mais ceux-ci n’ont accès qu’à 8 % des médecins au pays; la solution à ce problème ne peut pas reposer sur les épaules d’une seule profession. En élargissant le programme canadien d’exonération de remboursement du prêt d’études pour y inclure les professionnels de la santé paramédicaux, nous pouvons pallier le manque de ressources là où elles sont le plus nécessaires et offrir aux Canadiens un accès rapide aux soins.
Chaque année, environ 4,7 millions de Canadiens comptent sur les chiropraticiens pour les aider à gérer le lourd fardeau que représentent les douleurs et les TMS, et 48 % des citoyens consulteront un chiropraticien à un moment ou à un autre de leur vie. Les chiropraticiens, qui exercent l’une des professions de la santé de première ligne les plus importantes au Canada, sont des experts du traitement conservateur, non invasif et non pharmacologique de la douleur. Ils sont bien placés pour soutenir les efforts visant à éviter les ordonnances d’opioïdes comme traitement de première ligne et pour alléger le fardeau des services d’urgence dans les régions rurales au sein d’équipes de soins de santé interdisciplinaires. L’ACC est déterminée à collaborer avec l’ensemble des parlementaires afin de contrer l’épidémie de douleurs et de TMS par l’amélioration de l’accès aux soins.
L’ACC est impatiente de prendre part à la conversation afin de proposer des idées et des solutions aux défis auxquels notre pays fait face actuellement en matière de soins de santé. Nous serions heureux de pouvoir vous rencontrer et discuter de la façon dont nous pourrions soutenir votre travail en vue de créer un Canada actif et en santé. Nous vous souhaitons tout le succès possible dans vos travaux parlementaires et espérons avoir de vos nouvelles dans les meilleurs délais.
Sincères salutations,
Dre Ayla Azad DC
Directrice générale de l’Association chiropratique canadienne
aazad@chiropractic.ca