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Dr Ryan Coster – un chiropraticien aux ambitions mondiales

Dr Ryan Coster

Le nouveau poste du Dr Ryan Coster à titre de vice-président de la FMC, où il a auparavant été représentant canadien du conseil d’administration et secrétaire-trésorier, lui permet de garder les yeux sur l’avenir de la chiropratique à l’échelle mondiale.


Il a obtenu son doctorat en chiropratique de la Macquarie University à Sydney, en Australie, avec une très grande distinction et les meilleurs résultats de sa classe.


Il a été attiré par le modèle de soins intégrés de son université : « Nous avons effectué notre formation aux côtés de divers professionnels de la santé et nous avons eu l’occasion de découvrir d’autres disciplines médicales, plus particulièrement lors de l’étude de l’anatomie. C’était donc un modèle d’apprentissage vraiment collaboratif. »


Aujourd’hui, il exerce dans une clinique entièrement interprofessionnelle à Moncton, au Nouveau-Brunswick. « Je mets en pratique ce que je prône », dit-il. Le Dr Coster affirme avoir instauré l’une des plus grandes cliniques multidisciplinaires de la province : « Mon objectif est de travailler efficacement en faveur de la santé musculosquelettique de toute la population du Nouveau-Brunswick et de faire des chiropraticiens des acteurs à part entière de la collaboration interprofessionnelle. »


Outre sa récente élection au conseil de la FMC, le Dr Coster a siégé au conseil d’administration de Chiropractic Australia, a été membre de Sports Medicine Australia et est président de l’Association des chiropraticiens du Nouveau-Brunswick depuis 2018. En 2022, il a reçu la prestigieuse Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II pour ses services exceptionnels dans le domaine des soins de santé, et s’est vu décerner le Prix de l’engagement public de l’ACC en 2024 pour ses efforts exceptionnels de représentation de la profession chiropratique au Canada.


Le Dr Coster a une vision claire de l’avenir des soins chiropratiques : « En tant que professionnels, nous devons évoluer vers des approches fondées sur des données probantes, axées sur le patient, interprofessionnelles et – l’aspect que je préfère – collaboratives [ou EPIC, pour Evidence-based, Patient-centred, Interprofessional and Collaborative approaches to spine care]. Si nous voulons aller de l’avant, nous devons mieux tirer parti des autres professions de la santé et encourager l’établissement de liens afin de faire progresser les soins de santé dans leur ensemble. »


Pour le Dr Coster, les soins intégrés consistent à miser sur les soins collaboratifs : « L’approche cloisonnée est désuète et date d’une époque sombre. Les professionnels de la santé ne doivent pas nécessairement tous travailler dans le même cabinet, explique-t-il au sujet de sa pratique, mais la collaboration entre les chiropraticiens, les massothérapeutes, les médecins de famille, les radiologues, les physiothérapeutes, les kinésiologues, etc., permet de placer plus facilement le patient au centre de notre attention. »


Le Dr Coster invite les leaders de la chiropratique à cerner et à surmonter les obstacles potentiels au progrès, tels qu’une méthodologie clinique dépassée, et à encourager les organismes de réglementation à faire pression sur les gouvernements qui permettent aux chiropraticiens de mettre à profit l’ensemble de leur champ de compétences, « car il y a souvent des formalités administratives inutiles qui nous empêchent d’offrir les meilleurs soins aux patients : les soins collaboratifs. »


Il invite également les chiropraticiens à adopter une vision mondiale : « Certains modèles de soins de santé sont plus efficaces que d’autres. Nous devrions examiner les programmes pilotes et les autres programmes de soins collaboratifs proposés dans d’autres pays ou régions du monde. »


« Il est essentiel que les chiropraticiens aient toujours leur mot à dire dans les discussions de haut niveau sur les soins de santé, car s’ils ne sont pas assis à la table, ils seront probablement au menu, indique-t-il à propos du lobbying auprès du gouvernement et des relations avec les parties prenantes.


« Ma priorité est de faciliter le partage des connaissances entre les nations, poursuit-il, car le succès de la chiropratique au Canada, par exemple, pourrait aider d’autres pays qui ont besoin de telles connaissances. Au Canada, nous avons la chance de disposer d’excellentes lignes directrices grâce au PCGC, qui peuvent être diffusées à grande échelle, et je pense qu’elles seraient facilement adoptées partout dans le monde. C’est ce genre de travail qui démontre que nous collaborons réellement en nous tournant vers l’avenir, et que les autres pays n’ont pas à réinventer la roue pour faire progresser notre profession. »

« Mon but ultime est de contribuer à l’avancement de la chiropratique grâce à la promotion du modèle “EPIC” à l’échelle mondiale, afin d’offrir une expérience optimisée et centrée sur la personne à tous ceux et celles que nous servons », conclut-il.

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