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La Dre Debbie Wright est optimiste quant à la place des leaders féminines en chiropratique

Célébrer les femmes et la profession

La Dre Debbie Wright est devenue présidente du conseil d’administration de l’ACC en 2020, alors que le Canada et le monde entier étaient en pleine pandémie. Elle n’aurait jamais pu s’imaginer diriger l’ACC en cette période de turbulence. Les chiropraticiens de tout le pays ont dû faire face à des fermetures, à des incertitudes et à des changements incessants. Les membres de l’ACC se sont pourtant montrés à la hauteur de la situation, faisant preuve d’un engagement indéfectible pour aider les Canadiens à mener la vie saine et sans douleur qu’ils souhaitent.

« C’était inspirant de voir mes collègues se rassembler dans leurs cliniques, leurs communautés et sur le groupe des membres de l’ACC sur Facebook, dit la Dre Wright. Nous avons surmonté ces défis ensemble, en nous soutenant mutuellement à chaque étape du processus. Je me réjouis de voir nos membres aller de l’avant en sachant qu’ils sont soutenus par une solide communauté professionnelle. »

En bonne voie: Mise en œuvre du plan stratégique

Bien que la COVID-19 ait pris le pas sur de nombreux aspects de nos vies, le conseil d’administration a maintenu le cap sur les priorités de l’ACC énoncées dans le Plan stratégique 2020-2023, et plus particulièrement sur ses trois principaux objectifs :

  1. Devenir les professionnels de la santé de confiance des Canadiens pour les problèmes et la santé de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux.
  2. Améliorer l’approche du système de santé en matière de santé de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux.
  3. Établir des partenariats avec le secteur de l’assurance maladie privée pour améliorer la couverture des soins chiropratiques.

Un point prioritaire a été ajouté en 2020 : le plan d’action 2020-2025 sur la diversité, l’équité et l’inclusion de l’ACC. Ce plan est le meilleur moyen pour la profession de lutter contre le racisme et la discrimination systémiques. Notre objectif est de créer un environnement inclusif et équitable où les patients, les chiropraticiens, les membres du conseil d’administration, le personnel de l’ACC, ainsi que le public, sont appréciés pour leurs différences.

« La pandémie n’a fait que renforcer la détermination du conseil d’administration à suivre notre plan stratégique, poursuit la Dre Wright. L’année dernière nous a clairement montré à quel point nos soins sont essentiels à la santé des Canadiens et nous avons renforcé notre engagement à promouvoir une culture inclusive, tant pour les membres que pour les patients. »

Elle se réjouit tout particulièrement du nombre impressionnant de membres qui se sont inscrits au premier volet de la formation. 

« Je suis fière que l’ACC guide la profession dans sa lutte contre la discrimination et le racisme systémiques, dit-elle. Une culture plus inclusive et plus accueillante profitera aux étudiants potentiels et actuels, aux praticiens, aux patients et au public. Une pratique inclusive est une pratique fructueuse. »

Même si les effets de la pandémie se poursuivront dans un avenir prévisible, la Dre Wright estime que les chiropraticiens peuvent envisager l’avenir avec espoir.

« Nous avons vu des patients, des compagnies d’assurance et des gouvernements reconnaître la nature essentielle de nos soins, dit-elle. Nous poursuivrons sur cette lancée après la pandémie pour faire en sorte que les chiropraticiens fassent partie intégrante de l’équipe de soins de santé de tous les Canadiens. »


Surmonter les obstacles fondés sur le genre

Bien que les femmes soient plus nombreuses que jamais à intégrer la profession de chiropraticien, elles se heurtent encore à des obstacles. Selon la Dre Wright, les plus grands défis sont systémiques : « Les patients et le public ont des idées préconçues sur la capacité physique des femmes à exercer ce métier. Croyez-moi, nous avons ce qu’il faut. Il peut être épuisant d’assurer aux gens que nous sommes assez fortes ou expérimentées pour faire notre travail correctement. Sans parler des remarques sexistes incessantes. »

Dr Debbie Wright and her kids

Le manque de soutien à la maternité pénalise également les chiropraticiennes de manière disproportionnée. Les femmes prennent souvent des congés de maternité sans solde et les coûts indirects liés à la gestion d’une clinique demeurent présents. « Les femmes ont tendance à assumer le rôle principal dans la garde de leurs enfants, explique-t-elle, ce qui réduit leurs heures de pratique pendant un certain nombre des années où elles pourraient gagner le plus d’argent. Ce constat s’applique également en cette ère de COVID-19 : les femmes ont été plus nombreuses à quitter le marché du travail pour rester à la maison et s’occuper des enfants. »

La Dre Wright estime que personne ne peut atteindre l’équilibre parfait entre le travail et la vie personnelle, mais elle parvient tout de même à atténuer le sentiment d’être débordée. Voici la leçon la plus précieuse qu’elle a apprise en tant que femme, mère, partenaire et chiropraticienne/propriétaire d’une clinique : « Fixez-vous des limites claires concernant votre temps et votre volonté de prendre plus de responsabilités, et communiquez-les aux autres. Ne laissez pas les commentaires infondés vous détourner de vos objectifs. Ayez confiance en votre expertise et en vos capacités. »

Joignez-vous à nous pour notre prochain volet de formation offert aux membres sur la diversité, l’équité et l’inclusion!
Les 7, 14 et 21 avril, de 19 h à 21 h (HE)

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