L’ACC vue de l’intérieur par la Dre Ayla Azad
La Dre Ayla Azad est membre de l’ACC depuis 1999. En avril 2020, elle s’est jointe à l’association à titre de directrice de la pratique professionnelle. Dans le cadre de ces fonctions, elle met à profit son expérience clinique, de recherche et d’enseignement pour élaborer des programmes et des stratégies qui soutiendront au mieux les chiropraticiens de tout le Canada. Nous lui avons demandé ce qu’elle avait appris sur cette association nationale et le travail qu’elle accomplit pour les chiropraticiens canadiens.
Dre Ayla Azad au Congrès national et salon des exposants de l’ACC, membre du panel « Les femmes en chiropratique : une force montante »
Comment l’ACC a-t-elle tiré parti de l’expertise d’une chiropraticienne au sein de son équipe, selon vous?
L’ACC a toujours recherché l’expertise des leaders de la profession, mais c’est différent d’en compter une dans son équipe. Mes collègues de l’ACC me demandent régulièrement mon avis clinique. Je sais ce que vivent les chiropraticiens – les hauts, les bas, le fait d’être un entrepreneur –, et même ce que c’est de traiter avec certains patients et d’autres professionnels de la santé. J’apporte cette perspective unique qui permet à l’ACC de continuer d’élaborer des programmes qui aident les chiropraticiens à réussir.
Quelle était votre perception de l’ACC avant de commencer à travailler ici?
J’ai toujours su que l’ACC travaillait pour nous en coulisses. Puis, au fil des ans, son équipe a commencé à nous parler, à nous fournir des ressources et à nous exposer les problèmes qu’elle portait à l’attention du gouvernement. Je n’ai jamais su exactement ce que l’ACC faisait avant cela et j’ai réalisé que l’organisation imprimait vraiment sa marque.
Maintenant que je travaille ici, je comprends comment tout ce travail important est réalisé. Cela commence avec un conseil d’administration fort et résolu et un personnel engagé et passionné, axé sur le bien-être des membres de la profession. Cette passion se répercute sur tout le monde. On pourrait croire que chaque personne exerce elle-même la profession de chiropraticien!
Que souhaitez-vous que les autres membres sachent au sujet de l’ACC?
Je n’avais aucune idée de tout le travail que cette petite équipe effectue pour les chiropraticiens canadiens. Prenons l’exemple de la pandémie : l’ACC a organisé des webinaires sur le retour au travail et la manière d’utiliser efficacement la télésanté et a créé un éventail de ressources. Il n’existait aucune véritable ressource coordonnée sur la façon de faire face à une pandémie. L’équipe s’est simplement retroussé les manches pour s’assurer que les chiropraticiens se sentent en sécurité et informés.
Quelle est la chose la plus importante que l’ACC ait faite pour ses membres au cours de la dernière année?
Je n’aurais pas pu ouvrir ma clinique après le confinement du printemps sans l’aide et les conseils de l’ACC. Je ne savais pas ce qu’était un masque chirurgical de niveau 1 ni les nombreuses exigences relatives à l’EPI! Je n’aurais pas compris les programmes d’aide du gouvernement. Aussi grave que soit cette pandémie, elle a mis en lumière la façon dont une puissante association peut être là pour vous dans les bons moments comme dans les plus difficiles.
L’un des objectifs de l’ACC est que nous devenions les professionnels de la santé de confiance des Canadiens pour la santé de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux. Selon vous, que fait l’ACC en ce sens?
Lorsque vous avez une voix puissante et unificatrice, vous pouvez atteindre les hauts représentants du gouvernement qui prennent les décisions en matière de santé. Je serais incapable d’avoir un tel impact seule.
Ce message a retenti haut et fort lorsque j’ai vu la déclaration du premier ministre pendant l’hommage #SolidaritéEntreChiros. Après 20 ans de pratique, je suis ravie de voir que nous sommes enfin reconnus par les plus hauts niveaux du gouvernement. Cela prouve que des changements peuvent se produire quand on continue d’insister.