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Énoncés de positionnement

Ces énoncés ont été formulés par l’Association chiropratique canadienne (ACC) afin de préciser sa position sur des enjeux qui concernent les chiropraticiens canadiens et leurs patients.

Évaluation, diagnostic et prise en charge des traumatismes craniocérébraux légers/commotions cérébrales

Les chiropraticiens ont la formation clinique nécessaire pour évaluer, diagnostiquer et gérer les traumatismes craniocérébraux légers (TCCL)/commotions cérébrales.

Le diagnostic de TCCL/commotion cérébrale repose sur des critères cliniques établis à partir des antécédents médicaux, d’un examen physique complet et de l’exclusion d’autres blessures graves. Actuellement, il n’existe pas de tests diagnostiques de référence.

Selon le groupe de travail du centre collaborateur de l’OMS1 :

« Le traumatisme craniocérébral léger (TCCL) est une lésion cérébrale aiguë qui résulte d’une énergie mécanique appliquée à la tête et provenant de forces physiques externes. Les critères opérationnels utilisés pour établir le diagnostic clinique sont les suivants :

  • one or more of the following: confusion or disorientation, loss of consciousness for 30 minutes or less, post-traumatic amnesia for less than 24 hours, and/or other transient neurological abnormalities such as focal signs, seizure, and intracranial lesion not requiring surgery; and
  • Glasgow Coma Scale score of 13-15 after 30 minutes post-injury or later upon presentation for healthcare.

Ces manifestations de TCCL ne doivent pas être provoquées par la consommation de drogues, d’alcool ou de médicaments, ni causées par d’autres blessures ou le traitement d’autres blessures (p. ex., blessures systémiques, blessures faciales ou intubation), par d’autres problèmes (p. ex., traumatisme psychologique, barrière linguistique ou affections concomitantes), ou par une plaie craniocérébrale pénétrante. » (p. 115)

Pour poser un diagnostic, les cliniciens doivent exclure les blessures graves à la tête, au cou et à d’autres parties du corps et distinguer les signes ou symptômes causés par d’autres affections (p. ex., drogues, médicaments, autres blessures) au moyen d’une anamnèse et d’un examen physique complets, y compris un examen neurologique. Une fois le diagnostic établi, les chiropraticiens doivent évaluer les patients pour déceler les affections concomitantes ou les comorbidités qui pourraient retarder le rétablissement (p. ex., douleurs dorsales, troubles de santé mentale antérieurs, blessure au cou, difficultés d’apprentissage, maux de tête)2.

Il peut être nécessaire de diriger rapidement les personnes présentant une commotion cérébrale présumée vers des soins médicaux d’urgence. Les chiropraticiens doivent surveiller les patients, les informer des signes et des symptômes associés à une pathologie grave et les orienter vers un centre de diagnostic compétent à des fins d’examen ou de confirmation.

Les fondements de la prise en charge des commotions cérébrales, une fois les urgences médicales écartées, sont l’information des patients, les conseils pour la reprise des activités et le traitement ciblé des symptômes3. Étant donné la grande diversité des symptômes que les patients peuvent présenter après une commotion cérébrale, il est recommandé d’adopter une approche collaborative et multidisciplinaire des soins. Dans cette optique, les chiropraticiens sont bien placés pour prendre en charge les patients ou intervenir dans leur traitement, notamment ceux qui se plaignent couramment de maux de tête, de douleurs au cou et au dos, de douleurs aux membres supérieurs et de symptômes vestibulo-oculaires. Les chiropraticiens sont également en mesure de dépister d’autres symptômes (p. ex., psychologiques, cognitifs), qui peuvent nécessiter de diriger rapidement le patient vers d’autres ressources.

Références :

1.Carroll LJ, Cassidy JD, Holm L, Kraus J, Coronado VG; WHO Collaborating Centre Task Force on Mild Traumatic Brain Injury. Methodological issues and research recommendations for mild traumatic brain injury: the WHO Collaborating Centre Task Force on Mild Traumatic Brain Injury. J Rehabil Med 2004;36(43 Suppl):113-25.

2.Guideline for concussion/mild traumatic brain injury & persistent symptoms, 3rd edition. Ontario Neurotrauma Foundation 2018.

3.Silverberg ND, Iaccarino MA, Panenka WJ, Iverson GL, McCulloch KL, Dams-O’Connor K, Reed N, McCrea M. Management of concussion and mild traumatic brain injury: A synthesis of practice guidelines. Arch Phys Med Rehabil 2020;101(2):382-93.

Juin 2022

Diversité, équité et inclusion

La diversité englobe notamment la race, la couleur, l’origine ethnique, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre, la religion, la nationalité, l’âge, le handicap, le statut socioéconomique et la situation familiale ou parentale.

L’agilité culturelle est un élément clé pour favoriser la diversité, l’équité et l’inclusion. L’ACC définit l’agilité culturelle comme la capacité à mettre à profit des compétences pointues et des connaissances approfondies sur les besoins d’une société diversifiée et à exiger un engagement en faveur de l’inclusion qui commence par des concepts plus larges de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. L’ACC reconnaît que l’agilité culturelle est le fondement d’une prestation de soins de santé de qualité permettant d’améliorer les résultats pour les patients et de participer à des initiatives de santé.

Novembre 2020

L’énoncé de l’ACC sur la diversité, l’équité et l’inclusion est une adaptation de l’énoncé de l’American Chiropractic Association et s’en inspire. Notre énoncé définit la diversité, l’équité et l’inclusion comme des principes qui doivent être intégrés aux rouages de notre profession et de l’ACC, et à notre approche professionnelle visant à fournir d’excellents soins aux patients.

Pour plus d’informations, visitez notre page sur la diversité, l’équité et l’inclusion.

Vaccination et immunisation

La vaccination ne fait pas partie du champ de compétences de la pratique chiropratique au Canada. Néanmoins, l’Association chiropratique canadienne reconnaît que la vaccination est une pratique de santé publique sûre et efficace pour prévenir les maladies infectieuses. Les membres sont encouragés à diriger tous les patients qui ont des questions sur l’immunisation et la vaccination, notamment ceux qui font des demandes de consultation et de renseignements, vers les organismes de santé publique et les professionnels de la santé appropriés, dont le champ de compétences inclut la vaccination.

Décembre 2019

La profession chiropratique au sein du système de santé

La prestation des soins de santé au Canada est en constante évolution, sous la pression des exigences des patients, des influences fiscales, de la réforme du système de santé, de la situation démographique et de l’intégration de divers groupes de professionnels de la santé au système officiel.

La profession chiropratique a, elle aussi, évolué et se définit maintenant par les caractéristiques suivantes :

  • Legislated regulatory bodies in every jurisdiction with the statutory authority to define scope of practice, impose standards of practice, and protect the public interest;
  • Established efficacy for a range of clinical indications; Standardized national examinations;
  • Inclusion in the limited group of regulated health professionals who deliver primary contact healthcare;
  • Established legislation, wherein chiropractors are permitted to undertake the controlled act of adjustment/manipulation of the spine and extremity joints;
  • An established and growing base of substantive evidence for neuromusculoskeletal conditions.

La chiropratique soutient une approche biopsychosociale de la santé centrée sur le patient, fondée sur l’évaluation, le diagnostic et le traitement, qui fait appel à des formes de soins conservatrices et sécuritaires qui minimisent dans la mesure du possible le recours à la pharmacologie et à la chirurgie. La chiropratique est remboursée par des régimes d’assurance publics et privés.

Considérée auparavant comme une médecine douce, la chiropratique se définit aujourd’hui au Canada comme une profession de soins de santé primaires caractérisée par des compétences particulières dans le traitement de la colonne vertébrale et des articulations des membres.

Publié en 2005

La formation nécessaire à la manipulation vertébrale, un act autorisé

La chiropratique est une profession de santé réglementée spécialisée dans les soins des articulations de la colonne vertébrale et des membres. Le champ de pratique de notre profession autorisé par la loi inclut la manipulation vertébrale, une thérapie essentielle dans le cadre des soins chiropratiques.

La manipulation vertébrale requiert un niveau élevé de compétence. La décision clinique d’exercer la manipulation repose sur un examen complet du patient et un diagnostic qui requiert le sens clinique nécessaire pour déterminer le traitement approprié.

Afin de s’assurer que la profession chiropratique est apte à évaluer, à diagnostiquer et à effectuer la manipulation vertébrale, le Conseil canadien de l’enseignement chiropratique (CCEC) exige que les programmes menant à un diplôme en chiropratique comprennent un minimum de 4 200 heures de formation couvrant un programme d’études approuvé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a elle aussi établi à 4 200 heures la formation en chiropratique dans les pays où la profession est réglementée.

L’OMS a également établi à un minimum de 2 200 heures la formation supplémentaire que doit suivre tout autre membre d’une profession de santé réglementée dont le champ de pratique inclut la manipulation et qui souhaite acquérir les compétences nécessaires pour évaluer et diagnostiquer des troubles neuro-musculosquelettiques et pour recourir à la manipulation vertébrale comme traitement de ces troubles.

Par conséquent, L’Association chiropratique canadienne (L’ACC) considère que les chiropraticiens doivent être formés conformément aux normes du CCEC. Elle est également d’avis que les autres professionnels de la santé dont le champ de pratique inclut l’acte autorisé qu’est la manipulation vertébrale suivent une formation supplémentaire de 2 200 heures pour répondre aux normes du CCEC et de l’OMS et acquérir les compétences nécessaires pour évaluer et diagnostiquer les troubles neuro-musculosquelettiques et les traiter par la manipulation vertébrale.

L’ACC prévient que la sécurité du public est menacée lorsque la manipulation vertébrale est pratiquée par tout professionnel de la santé dont les études et la formation ne répondent pas aux normes du CECC et de l’OMS.

La réforme du système de santé

L’Association chiropratique canadienne (L’ACC) soutient les politiques publiques visant à améliorer la prestation des soins de santé intégrés, centrés sur le patient et qui reflètent les résultats. L’ACC fait pression pour que la définition des termes « médicalement nécessaire » inscrite dans la Loi canadienne sur la santé soit modifiée pour mieux refléter les besoins de la population canadienne et les preuves scientifiques afin :

  1. Assure that patients receive the most appropriate care;
  2. Assist in removing financial barriers which prevent patient access to the most efficacious, evidence-based treatment from the best qualified healthcare providers, and;
  3. Facilitate inter-disciplinary patient care where indicated.

L’ACC est d’avis que les régimes de santé gouvernementaux devraient inclure une couverture significative des soins chiropratiques et que tous les Canadiens et Canadiennes devraient avoir un accès total et équitable aux soins chiropratiques.

L’ACC soutient une réforme du système de santé fondée sur un modèle de soins de santé primaires multidisciplinaires qui, outre la médecine, reconnaît l’efficacité et les avantages financiers d’autres services de santé réglementés et éprouvés comme la chiropratique.

L’ACC considère que la viabilité du système de santé canadien repose essentiellement sur une plus grande collaboration interprofessionnelle et une approche intégrée des soins de santé qui favorisent la promotion de la santé et les soins préventifs.

Février 2005

La collaboration interprofessionnelle

L’Association chiropratique canadienne (ACC) croit qu’une collaboration interprofessionnelle axée sur le patient est essentielle à l’amélioration de la qualité des soins offerts aux Canadiens, car une telle collaboration « renforce les systèmes de santé et améliore le résultat des traitements ». Une approche collaborative qui met le patient au premier plan peut également avoir une influence positive sur la satisfaction des patients, la qualité des soins et le coût de la prestation.

On parle de collaboration interprofessionnelle lorsqu’au moins deux professionnels de la santé de disciplines différentes travaillent ensemble à l’atteinte d’objectifs communs pour un patient. Les soins prodigués en équipe facilitent l’accès à un large éventail de disciplines pour répondre aux besoins des patients et améliorer leurs pronostics. En tant qu’experts de la santé musculosquelettique, les chiropraticiens sont bien placés pour renforcer l’équipe de soins de santé en gérant les patients souffrant d’affections musculosquelettiques sous-jacentes. Ils peuvent en effet offrir des méthodes de traitement primaire ou travailler en collaboration avec d’autres professionnels de la santé, tout en dirigeant les patients vers d’autres spécialistes, au besoin.

L’expertise offerte par les chiropraticiens porte sur les divers troubles de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux, y compris la douleur, qui au Canada compte parmi les principaux facteurs responsables de l’augmentation des coûts en santé et du recours accru aux services de santé. Pour gérer adéquatement la douleur, par exemple, une approche interprofessionnelle multimodale est recommandée. Dans le cas des troubles de la colonne vertébrale, des muscles et du système nerveux, la chiropratique devrait s’inscrire dans cette approche collaborative à titre d’importante option de soins conservateurs avant le recours aux médicaments ou à des interventions effractives.

Août 2018

Les problèmes musculosquelettiques comme enjeu de santé publique

Les lésions et troubles musculosquelettiques constituent un enjeu de santé publique important. Les problèmes musculosquelettiques, notamment la dorsalgie et la cervicalgie, ont des effets majeurs sur la santé publique et sont l’une des principales causes d’invalidité. Les problèmes musculosquelettiques s’avèrent également des facteurs importants d’inactivité, une situation qui complique la prévention et la gestion de nombreuses maladies chroniques. La prévalence des problèmes musculosquelettiques est plus grande parmi les Canadiens de statut socioéconomique peu élevé, ce qui affecte de manière disproportionnée la santé et le bien-être de ce groupe. Cette population peut être confrontée à des obstacles accrus dans l’accès aux soins dont elle a besoin et dans l’obtention et le maintien d’un emploi.

Les autorités de santé publique jouent un rôle essentiel dans l’information à la population et aux professionnels de la santé sur les conséquences des problèmes musculosquelettiques. Les programmes de santé publique peuvent également contribuer à favoriser l’accès à des approches probantes de prévention et de traitement, même dans le contexte d’obstacles socioéconomiques.

Les autorités de santé publique jouent un rôle essentiel dans l’information à la population et aux professionnels de la santé sur les conséquences des problèmes musculosquelettiques. Les programmes de santé publique peuvent également contribuer à favoriser l’accès à des approches probantes de prévention et de traitement, même dans le contexte d’obstacles socioéconomiques. L’Association chiropratique canadienne soutient les initiatives de santé publique qui reconnaissent les problèmes musculosquelettiques comme un fardeau qui pèse sur la santé publique. Les chiropraticiens canadiens ont pour objectif de contribuer à la santé de la population grâce à la prévention. Novembre 2016; mise à jour : 2022

Novembre 2016

Gestion de la douleur

La douleur peut être difficile à gérer. Tous les ans, plus de 11 millions de Canadiens doivent composer avec des douleurs directement liées à des problèmes dorsaux et à d’autres affections musculosquelettiques. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les troubles musculosquelettiques représentent la deuxième cause d’incapacité en importance à l’échelle mondiale. La douleur chronique est associée à la qualité de vie la plus médiocre en comparaison avec les autres maladies chroniques. Les professionnels de la santé et le système de santé canadien ont de la difficulté à gérer la douleur de manière sûre et efficace. De plus, l’accès aux options adéquates et efficaces en matière de gestion de la douleur est très inégal au sein du système de santé canadien actuel. À titre d’association nationale qui représente les chiropraticiens du Canada, l’Association chiropratique canadienne (ACC) prône une meilleure approche pour gérer la douleur, soit une approche qui mise sur un accès rapide aux soins chiropratiques et leur intégration à l’échelle du pays.

On a trop souvent recours aux traitements pharmacologiques et effractifs (y compris les opioïdes) comme traitements de première ligne pour gérer les douleurs aiguës et chroniques non cancéreuses. On cite notamment la lombalgie parmi les principales causes entraînant la surconsommation d’opioïdes délivrés sur ordonnance. Un meilleur accès à des traitements non pharmacologiques passant par un triage et une prise en charge rapides des patients ferait diminuer le nombre de traitements effractifs et l’urgence de prescrire des opioïdes. La collaboration interprofessionnelle qui intègre les chiropraticiens à des modèles novateurs de prestation de soins est susceptible d’entraîner de meilleurs résultats pour les patients et l’accroissement de leur satisfaction, ainsi qu’une utilisation moindre des opioïdes par les professionnels de la santé pour gérer la douleur.

Les recensions systématiques et les guides de pratique clinique ne recommandent pas de commencer un traitement fondé sur les opioïdes pour traiter les douleurs chroniques non cancéreuses. Les études privilégient plutôt le recours à des stratégies d’autogestion et à des soins conservateurs, y compris la chiropratique, comme traitements de première ligne pour gérer la douleur et améliorer les fonctions physiques.

Au Canada, le temps d’attente pour les cliniques antidouleur publiques peut être d’un an ou plus, dans un contexte où la majorité des Canadiens ont un accès limité aux soins adéquats. Or, les recommandations en fait de traitements de première ligne pour la gestion des troubles musculosquelettiques, comme les cliniques communautaires de soins primaires multidisciplinaires, incluent rarement les chiropraticiens. Leur intégration à l’équipe de gestion de la douleur améliorera les résultats pour les patients et leur qualité de vie en général, en plus de réduire le fardeau sur les systèmes de santé.

Novembre 2018

Pratiques centrées sur le patient

  1. Chiropractic care has been shown to be effective for a range of neuromusculoskeletal conditions for which there is credible research evidence. Communication of the benefits of care should be based on the best available literature and/or reasonable clinical experience.
  2. The communication of a diagnosis following a comprehensive patient assessment is a fundamental element of clinical excellence.
  3. The provision of a treatment plan with clear markers for evaluation of patient progress and improvement is essential to patient-centred care.
  4. The provision of care should be preceded by a discussion of the benefits and risks of the proposed treatment. Patient consent should be documented in the patient’s file.
  5. Ongoing treatment of a patient should be based on clinical findings and consideration of objective and subjective improvement. Re-evaluation of the need for care at regular intervals is essential. The absence of re-assessment renders long-term projections of care as conjecture.
  6. Referral to or consultation with an appropriate health care provider is warranted when there is a lack of clinical improvement or a diagnosis for which chiropractic care is not indicated.
  7. Patient care should not be contingent on conditions such as, but not limited to, requiring pre-payment, tying delivery of treatment to participation in a clinic activity, or requiring other family members to attend the clinic for treatment.
  8. Privacy is a right of all patients. Options for privacy must be made available to all patients and the privacy of patients must be respected and accommodated at all times.

Juin 2008

La protection du public

L’Association chiropratique canadienne (L’ACC) soutient le principe de protection du public par l’encadrement législatif dans chaque province d’un organisme de réglementation indépendant habilité à accorder ou à retirer les droits de pratique. Chaque organisme de réglementation a pour mandat de protéger les intérêts du public. Pour ce faire, il s’assure de la compétence des praticiens, établit les normes de conduite de la profession, régit le champ de pratique de la profession et examine les plaintes portant sur la conduite professionnelle des praticiens. Le conseil de chacun de ces organismes de réglementation est formé de représentants de la profession et du public.

Le Code d’éthique de L’ACC complète et renforce les règles des organismes provinciaux de réglementation en y précisant les responsabilités des membres de l’association à l’endroit de leurs patients, de la profession et de la société. Tous les membres de L’ACC sont tenus d’adopter un code de conduite personnelle qui respecte les règles établies par leur organisme d’agrément provincial, le Code d’éthique de L’ACC et les guides de pratique clinique approuvés par L’ACC.

Février 2005

La santé publique

La profession chiropratique soutient la promotion de la santé publique et les mesures de prévention, essentielles à la santé et au bien-être physique et mental de la population canadienne.

La chiropratique constitue l’une des professions de santé primaire les plus importantes au Canada. À ce titre, les chiropraticiens comptent parmi les principaux prestataires de soins qui contribuent directement à de nombreux objectifs de santé publique majeurs. Les chiropraticiens interviennent efficacement dans le traitement de la lombalgie et d’autres problèmes musculosquelettiques qui limitent l’activité physique et la mobilité. Les chiropraticiens sont formés pour jouer un rôle actif dans la prise en charge des facteurs de risque afin de prévenir et de traiter plusieurs maladies chroniques. De plus, ils encouragent l’activité physique et renseignent les patients sur l’adoption de saines habitudes alimentaires.

L’Association chiropratique canadienne reconnaît que la santé ne se résume pas à de bons soins de santé. L’Association chiropratique canadienne soutient les politiques et initiatives publiques nationales qui visent à prendre en compte les déterminants socioéconomiques de la santé, notamment les programmes de santé mentale, le développement des jeunes enfants, la pauvreté, l’éducation et la création de collectivités sûres et abordables.

Novembre 2016