Le passage du flambeau de la chiropratique à Sam Follett
Alors que la plupart des enfants portaient de lourds sacs à dos sur une épaule, Sam Follett, lors de son premier jour à la maternelle, tirait son sac à roulettes derrière lui.
Cet accessoire a fait forte impression à l’école. Lors d’une rencontre parents-enseignants, après avoir appris que le père de Sam, le Dr Randy Follett, était chiropraticien, son enseignante a souri et a dit : « Ça explique tout. Maintenant, je sais qui est votre enfant. » Le sac ne rentrait peut-être pas dans le casier, mais il montrait clairement que les bonnes habitudes s’acquièrent dès le plus jeune âge, surtout lorsqu’il s’agit de la santé musculosquelettique.




« J’ai de très bons souvenirs du temps où je me cachais dans le cabinet de mon père avec ma sœur, pendant que ma mère travaillait à la réception et que mon père s’occupait d’un patient dans la salle de consultation, se souvient Sam. Ce qui m’a toujours marqué, ce sont les patients qui partaient en me disant à quel point mon père était gentil, qu’il leur avait redonné leur vie. » En deuxième année, il a même écrit une lettre à son père pendant son cours de français, dans laquelle il lui expliquait qu’il voulait devenir chiropraticien comme lui.
Le Dr Randy Follett, qui exerce depuis maintenant 26 ans à St. John’s, à Terre-Neuve, a fondé sa carrière sur la conviction que les soins de qualité ne sont jamais l’œuvre d’une seule personne. Ses patients bénéficient des services d’une équipe multidisciplinaire et des fonctions de direction qu’il occupe, notamment comme délégué de Terre-Neuve au conseil d’administration de l’Association chiropratique canadienne, ainsi qu’au sein du Newfoundland and Labrador Chiropractic Board, de son association provinciale et de la Business Association of Newfoundland and Labrador. Mais peu importe le rôle qu’il tient, il demeure guidé par le même principe : le travail d’équipe crée un élan.
Cette philosophie a également laissé une profonde empreinte chez lui. Aujourd’hui, l’enseignante de maternelle de Sam ne serait sans doute pas surprise d’apprendre qu’il se prépare à un doctorat en chiropratique à la Logan University de Chesterfield, dans le Missouri.
Le fait d’avoir grandi dans une famille de chiropraticiens a influencé le parcours professionnel de Sam, mais aussi sa vision du monde. « La chiropratique n’était pas seulement la profession de mon père, c’était en quelque sorte notre mode de vie », explique-t-il.




Et sa décision de se lancer dans la chiropratique a fait naître un nouveau lien entre Sam et son père, qui s’échangent régulièrement des messages sur les anecdotes de la clinique, des questions techniques et, parfois, de superbes photos de tables de traitement. « Les conversations FaceTime en famille le soir tournent souvent autour du dos et du cou », explique le Dr Follett.
« Ces appels rappellent certainement de bons souvenirs à [mon père], qui répond souvent “Ah, je m’en souviens”. » Bien que Sam soit encore au début de sa formation, il réfléchit déjà à la perspective qu’il souhaite apporter aux soins. « Mon père me dit de m’inspirer de ce que j’apprends pour élaborer une approche qui me convient et, surtout, qui convient à mes futurs patients. »
Au sujet de son fils qui suit ses traces, le Dr Follett dit : « C’est un héritage empreint de rires, de détermination et de passion. J’ai l’incroyable privilège de voir mon fils reprendre le flambeau de la chiropratique, non seulement pour ajuster les vertèbres, mais aussi pour améliorer la vie de ses futurs patients. »
Car dans leur famille, la chiropratique n’est pas seulement une profession, c’est une partie intégrante de leur identité.
« Chez nous, explique le Dr Follett, la chiropratique imprègne tout notre être. »