Pourquoi une stratégie visant les TMS est nécessaire
Trousse d’outils sur la santé musculosquelettique
Qu’est-ce qu’un trouble musculosquelettique ?
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les troubles musculosquelettiques englobent plus de 150 affections et se caractérisent par des atteintes aux muscles, aux os, aux articulations et aux tissus conjonctifs adjacents, entraînant des limitations temporaires ou permanentes du fonctionnement.1
Les TMS qui se développent rapidement et sont de courte durée sont dits aigus. Les TMS qui persistent et se détériorent sont appelés chroniques. Ces derniers peuvent présenter des symptômes continus ou intermittents. Les TMS chroniques sont caractérisés par la présence de douleur et une réduction de mobilité et dextérité qui
limitent le travail et les activités sociales de la personne affectée.
Les troubles musculosquelettiques mal traités ou soignés inadéquatement peuvent devenir chroniques ou permettre le développement d’une condition chronique plus complexe et coûteuse à gérer.
Les troubles musculosquelettiques au travail
Les employeurs sous-estiment souvent la prévalence de la douleur et des troubles chroniques dans leur milieu de travail. Dans un sondage récent, des gestionnaires estimaient à seulement 35 % le pourcentage de leur main-d’œuvre souffrant d’un trouble et/ou d’une douleur chronique, alors qu’en réalité, 67 % des travailleurs disent souffrir d’au moins un trouble ou une douleur chronique.2
À l’usine :
Les principaux facteurs associés aux blessures musculosquelettiques dans l’industrie manufacturière incluent les mouvements répétitifs, les mouvements et postures inconfortables, la mauvaise ergonomie, l’utilisation d’une force excessive et/ou prolongée, le stress de contact, les vibrations et la rapidité d’exécution des tâches pendant une longue période sans pauses suffisantes ou périodes d’activité alternatives, ainsi que des facteurs personnels comme la condition physique, le sommeil et d’autres facteurs de santé généraux, comme les maladies chroniques.
Au bureau :
Les mouvements répétitifs auxquels les employés de bureau sont habitués peuvent entraîner des lésions des tissus mous du cou et des épaules et des blessures musculosquelettiques de la colonne vertébrale. Une bonne position assise permet de soutenir le dos et d’améliorer la posture. Le positionnement des écrans d’ordinateur et l’élévation du niveau des yeux contribuent à prévenir les blessures au cou, et des techniques de frappe au clavier appropriées, en maintenant les coudes à angle droit, permettent d’éviter des problèmes comme le syndrome du canal carpien. Parmi les autres risques, mentionnons le soulèvement inadéquat de fournitures de bureau ou d’autres objets lourds qui peut causer des blessures au dos ou aux jambes.
En mode hybride :
Dans un sondage de l’Institute for Employment Studies, plus de la moitié des télétravailleurs ont signalé une augmentation importante des problèmes musculosquelettiques. Ils ont évoqué l’apparition de malaises et de douleurs, surtout au cou, aux épaules et au dos, comparativement à leur état physique normal. Leur mobilité est inférieure à la moyenne de 18 % et leur mode de vie sédentaire augmente leurs risques de surpoids, de diabète de type 2, de maladies cardiaques, de dépression et d’anxiété. Une stratégie efficace de lutte contre les troubles musculosquelettiques contribue à atténuer les conséquences négatives du milieu de travail hybride.
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Causes communes
SAFE Work Manitoba a établi que les trois principales causes de blessures musculosquelettiques au travail sont les efforts vigoureux, les postures contraignantes et prolongées et les mouvements répétitifs.3
Perte de temps = Perte de productivité
L’incidence des absences pour cause d’accident ou de maladie se fait sentir partout au Canada et dans tous les secteurs d’activité. Les coûts administratifs, le temps consacré aux enquêtes sur les accidents et le coût des heures supplémentaires pour le remplacement de la personne malade ou blessée seraient de 5 à 25 fois plus élevés que les coûts directs.4 Les coûts liés à l’absentéisme pour cause d’invalidité due à un accident ou à une maladie pourraient s’élever à plus de 3 M$ par année pour une entreprise de 1 000 travailleurs.5
Découvrez le rendement de
l’investissement dans les soins
musculosquelettiques
- World Health Organization, Musculoskeletal Health: Key Facts, July 14, 2022.
- Benefits Canada, 2022 Benefits Canada Healthcare Survey, 2022.
- Work Safe Manitoba, Musculoskeletal Injury Prevention Strategy
- Tim Windsor, “Assessing the Economic Impact of Proactive Injury/Illness Health Management,” IAPA Conference. [1] Craig Sebastiano, “Employee Absences Costly for Employers,” Benefits Canada, March 13, 2007.
- Craig Sebastiano, “Employee Absences Costly for Employers,” Benefits Canada, March 13, 2007.
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