Matthew Arnott est diplômé de la promotion 2020 du CMCC. Originaire d’Ottawa, il souhaite changer des vies jusqu’en Ouganda. Cette année, il a obtenu la bourse Jean A. Moss du CMCC, un programme invitant les finissants à soumettre un projet international de développement en matière de santé et de services communautaires.
Son projet ayant été retenu, Matthew a obtenu 5 000 $ pour donner accès à de l’eau potable aux habitants de Kyakabaruka II, un village de l’ouest de l’Ouganda. Parrainé par la Ryan’s Well Foundation, un organisme sans but lucratif d’Ottawa qui a des partenaires en Ouganda, il espère que son initiative constituera le premier pas d’une vie ponctuée de projets internationaux liés à la santé.
Dans le cadre de ce projet, Matthew prévoit se rendre dans le village en question pour mettre la main à la pâte, lorsqu’il sera de nouveau possible de voyager en toute sécurité après la pandémie de COVID-19. Il amassera des fonds pour financer son déplacement.
« J’ai hâte de rencontrer les personnes concernées par ce projet et de partager mes connaissances sur la chiropratique et le bien-être, a-t-il déclaré. L’aménagement d’une source d’eau protégée et l’organisation d’une formation sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène aident ces personnes à poursuivre leur éducation, à bâtir une communauté durable et à améliorer leur santé globale. »
Outre sa contribution en matière d’eau potable, Matthew a l’intention de mettre à profit ses quatre ans d’apprentissage de la chiropratique.
« Les chiropraticiens suivent une formation unique pour savoir écouter, faire preuve d’empathie et établir des relations avec des personnes de tous les horizons, a-t-il ajouté. À l’occasion de mon voyage, j’espère contribuer à la santé de la communauté grâce à mes connaissances en chiropratique et aux renseignements des résidents sur les menaces locales à la santé. »
L’épopée d’un chiropraticien en herbe
Il y a plusieurs années, lorsqu’il travaillait comme thérapeute du sport auprès de l’équipe de hockey masculin de l’Université Acadia à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, Matthew s’est découvert un intérêt pour la chiropratique. Lorsque les joueurs subissaient des blessures au dos qu’il ne pouvait pas traiter, il les confiait à un chiropraticien. Fasciné par le rétablissement des joueurs après leur traitement, Matthew s’est orienté vers une carrière en chiropratique.
« J’ai toujours voulu travailler auprès du public et avec mes mains, a-t-il indiqué. Plus j’en apprenais, plus ma passion grandissait. Une fois entré au CMCC, j’ai su que j’avais trouvé ma place. »
Se bâtir une carrière en temps de pandémie
Matthew a l’intention d’exercer son métier dans sa ville natale, malgré les difficultés à surmonter comme nouveau praticien. Entrer dans la profession en pleine pandémie ne sera pas chose facile, mais il considère la technologie, notamment la télésanté, comme une ressource importante.
« Les chiropraticiens retournent apprendre de nouvelles normes, et je crois que la télésanté peut jouer un rôle capital, a-t-il expliqué. Une grande partie de notre travail consiste à fournir de l’information. Les patients croient qu’ils viennent chercher un simple ajustement, mais notre intervention passe par l’enseignement de bonnes habitudes de vie, d’exercices et de gestes à poser à la maison pour améliorer leur santé. Nous pouvons aussi apaiser des craintes, et tout ça peut être très bien fait au moyen de la télésanté. »
Comme membre de la cohorte des finissants de 2020, Matthew utilise aussi des ressources développées par l’ACC à l’intention des nouveaux diplômés afin de se préparer aux examens des compétences cliniques qu’il faut réussir pour pouvoir exercer.
« J’ai hâte de participer aux webinaires de la série Chironomics qui nous sont offerts, a-t-il commenté. Cette information nous sera très utile pour savoir par où commencer, surmonter les difficultés, traverser la pandémie de COVID-19 et exploiter une entreprise. Ça nous facilite la vie. »
Enfin, il nous laisse sur ces sages paroles à l’intention des étudiants qui envisagent une carrière en chiropratique : « Mettez-y l’effort nécessaire. Ça peut sembler difficile, et c’est le cas, mais si vous avez la passion de la profession, vous allez réussir. Mes quatre années ont passé vite comme l’éclair. »