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Une clinique bénévole offre des soins chiropratiques gratuits aux patients du centre-ville

Trois semaines après son mariage, Jeff MacKinnon a fait une crise cardiaque mineure. « J’ai fait une chute, explique-t-il, puis je me suis cogné la tête et je me suis disloqué l’épaule gauche, ce qui m’a causé une hernie discale dans le cou.

« Je ne pouvais plus effectuer les tâches ménagères habituelles comme passer le balai ou la vadrouille et soulever des objets », poursuit M. MacKinnon. La douleur chronique causée notamment par cette blessure a fini par le conduire au Hamilton Urban Core Community Health Centre (HUCCHC) afin de voir son chiropraticien, le Dʳ Reginald Gates, pour de l’aide avec sa cervicalgie chronique.

Une fois par mois, le Dʳ Gates se rend à l’Inner City Outreach Chiropractic Clinic, où il offre des traitements chiropratiques gratuits de midi à 14 h. C’est là qu’ont lieu les consultations de M. MacKinnon, qui estime en avoir grand besoin.

« Je ne pourrais pas me le permettre autrement, dit M. MacKinnon. . Pas une fois par mois, tous les mois. Je suis dans une situation difficile. À cause de toutes mes blessures, je travaille à la maison et je m’occupe de mon fils. Ce service m’aide vraiment, du moins dans ma vie quotidienne. »

Cet exemple illustre bien la situation des patients de la clinique. Les soins chiropratiques qui leur sont bénéfiques sont pour eux financièrement inaccessibles. Les services du Dʳ Gates sont destinés aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de pauvreté, qui les conduisent souvent aux opioïdes.

Travailler dans votre communauté

Il y a six ans, le Dʳ Gates a entendu parler de ce projet de bénévolat et a sauté sur l’occasion. « Je continue parce que j’aime les interactions avec les gens, dit-il. Après avoir travaillé dans cette clinique, on se sent beaucoup mieux, car on a pu donner quelque chose de soi-même. L’aspect le plus gratifiant, c’est que les patients sont très reconnaissants. »

Denise Brooks, directrice générale du HUCCHC, décrit la clientèle du centre : « Ici, à Hamilton, les plus hauts niveaux de pauvreté, de marginalisation, d’exclusion et de vulnérabilité se trouvent dans le centre-ville. »

Le Dʳ Gates explique comment il aide les patients : « Souvent, ils n’ont pas les moyens de payer un régime d’assurance-médicaments. Ils essaient donc de trouver d’autres façons de s’aider eux-mêmes. Ils viennent nous voir pour trouver une solution de rechange aux médicaments. »

L’autre chiropraticienne de la clinique est la Dʳᵉ Michelle Leggat, qui avait travaillé autrefois avec le Dʳ Gates, à l’Université McMaster, mais était partie à la retraite depuis. Lorsqu’il l’a appelée pour lui demander son aide, elle a accepté. C’était il y a six ans. « Il est important de montrer aux gens ce que nous faisons concrètement et qui nous sommes, affirme-t-elle, et de donner accès à nos soins à des personnes qui n’en ont pas les moyens dont beaucoup ont des problèmes de dépendance, ce qui entraîne un grand nombre de chutes et de traumatismes ».

Apprendre à connaître tout le monde

Le processus reste le même que pour une consultation normale – examens, antécédents médicaux, traitements et suivi. « En général, je passe au moins 10 minutes avec les patients, explique la Dʳᵉ Leggat. Nous parlons beaucoup, et après tant d’années, j’ai appris à connaître tout le monde. Ils amènent leur famille et leurs amis; ils me disent toujours qu’ils se sentent bien et me demandent quand je reviendrai. »

L’une des seules différences avec une consultation habituelle est que tout se passe au grand jour – devant les autres patients et toute personne assez curieuse pour se rapprocher et observer ce qui se passe.

Julie Gordon, une retraitée de soixante-sept ans, a entendu parler de la clinique par son amie; elle est une patiente du Dr Gates depuis cinq ans.

Le Dʳ Gates n’est toutefois pas le premier chiro de Mᵐᵉ Gordon. Ses douleurs dorsales ont commencé dans les années 1980, alors qu’elle travaillait comme aide-soignante et qu’elle s’est blessée en soulevant un patient. À l’époque, elle suivait une formation pour travailler à l’Agence des services frontaliers du Canada. . « J’ai manqué la moitié de ma formation parce que je ne pouvais pas m’asseoir. C’était insupportable. J’ai trouvé un chiropraticien qui m’a aidée à marcher correctement. Après le traitement, j’avais l’impression d’aller mieux.

« Je recommande vivement ces services à tous ceux qui ont des problèmes de dos, mais ils doivent venir plus d’une fois. Parfois, les gens ne font qu’une seule consultation et s’attendent à être guéris du jour au lendemain. Parfois, les gens ne font qu’une seule consultation et s’attendent à être guéris du jour au lendemain.

Tous les patients de la clinique expriment le même type d’enthousiasme à l’égard de la chiropratique. Ils plaisantent avec la Dʳᵉ Leggat et le Dʳ Gates à leur arrivée et les remercient à leur départ. La Dʳᵉ Leggat en est fière. « Ils me disent à quel point ils se sentent bien après leurs ajustements. Ce sont nos soins qu’ils viennent chercher, mais aussi ce contact individuel. »

L’Inner City Outreach Chiropractic Clinic de Hamilton, en Ontario, n’est qu’une des nombreuses initiatives de chiropratique en santé communautaire au Canada.

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