Journal of the Canadian Chiropractic Association

June 1992 Volume 36 No. 2

    Is chiropractic care primary health care?

    Abstract

    The following paper sets out to examine three issues: primary health care, chiropractic care, and the challenges to both in the next decade. The current crisis of primary health within the health care system provides chiropractic with an opportunity to choose between functioning as primary care or primary contact care. Chiropractic has seldom met its potential, or its own rhetoric, with regard to holistic health care which would make the case for being primary health care much stronger. There have been numerous social and political factors that have influenced this but part of the problem is that chiropractic has failed to clearly articulate itself as primary health care, and in some instances, has denied that it was. New opportunities and challenges will force chiropraactors to resolve the issue of whether chiropractic is a general model of health care, or a form of health specialty (the neuromusculoskeletal practitioner verses the primary health practitioner). (JCCA 1992; 36(2):96-101)
    Key Words: chiropractic, manipulation, health care

    Cet article cherche à évaluer trois situations: les soins de santé, les soins chiropratiques et les défis qu’ils auront à relever durant la prochaine décennie. L’état de santé au sein du système de santé actuel laisse une porte ouverte à la chiropratique, qui pourrait choisir d’être soins de santé ou soins de premier contact. La chiropratique ne s’est jamais pleinement exprimée quant à son approche de santé holistique, et tenter de le faire la rapprocherait des soins de premier contact. Plusieurs facteurs sociaux et politiques ont joué sur cette situation, mais la chiropratique reste à blâmer pour ne s’être jamais annoncée de façon claire comme étant de premier contact. Pire encore, dans certaines situations, la chiropratique a nié être le premier contact. L’avenir, avec ses occasions et ses défis, forcera la chiropratique à se définir: soit comme un modèle de soins de santé, soit comme une spécialité (une pratique neuro-musculo-squelettique par opposition à une pratique de soins de santé). (JACC 1992; 36(2): 96-101)
    Mots-clés: chiropratique, manipulation, soins de santé

    • Ian Coulter, PhD

    Spinal dysraphism and cavovarus foot deformity: a case report

    Abstract

    Neurological impairment secondary to spinal dysraphism most commonly presents as unilateral cavovarus foot in children. The deformity usually develops in the growing child around the age of five or six. The presence of a cavovarus foot of unknown origin in a child should lead to a complete neurological examination, including an assessment of the spine for spinal dysraphism. The early recognition of pathology may prevent severe neurological sequelae. A case of lipomyelomeningocele is presented to illustrate that cord damage in children with spinal dysraphism can present initially as a cavovarus foot. (JCCA 1992; 36(2):91-95)
    Key Words: spinal dysraphism, lipomyelomeningocele, cavovarus foot.

    L’altération neurologique la plus fréquente des suites d’une dysraphie vertébrale se présente sous la forme d’un pied cavovarus chez l’enfant. La difformité se développe généralement chez un enfant de 5 ou 6 ans, autrement en santé. Chez les enfants, la présence d’un pied cavovarus d’origine inconnue devrait toujours conduire à un examen neurologique complet, incluant la recherche la recherche d’une dysraphie au niveau de la colonne vertébrale. Une identification rapide de cette pathologie peut prévenir des séquelles neurologiques sévères. Pour illustrer ceci, un cas de lipomyéloméningocèle est présenté. Vous y verrez comment un simple cas d’enfant avec un pied cavovarus peut vous mettre sur la piste d’une dysraphie vertébrale, avec endommagement de la moëlle épinière. (JACC 1992; 36(2): 91-95)
    Mots-clés: dysraphie vertébrale (fermeture incomplète du tube neural), lipomyéloméningocèle

    • J Cassidy, DC, MSc(Orth), FCCS
    • Ann Dzus, MD, FRCS(C)
    • Francois Hains, DC

    Generalizability of patient profiles from a feasibility study

    Abstract

    The potential of the physician to make clinical inference from experimental results depends upon whether the test conditions generally apply to the average practice setting. This report compares the characteristics of the patient pool of a chiropractic teaching clinic with reports from other teaching clinics and general practice. Differences between participants and non-participants of a feasibility study for randomized controlled clinical trials (RCT) which might affect the interpretation of future RCT results were also investigated. Distribution of the chief complaints was similar to data from both teaching and private practice settings. The age, gender and chronicity of symptoms for patients in the present study were much the same as general practice. In contrast, reports from other teaching clinics revealed a profile of significantly younger patients with more acute onset complaints than either private practice or this study. The number of treatments administered per case to reach clinical resolution were fewer than in previously reported studies from private practice. Generalizations to the average practice are quite strong.. (JCCA 1992; 36(2):84-90)
    Key Words: chiropractic, care, generalizability, volunteer bias, patient profile, manipulation

    Pour qu’un médecin puisse transformer des résultats d’expériences en conclusions cliniques, il faut que les tests soient faits dans des conditions cliniques représentatives d’une pratique standard. Cet article compare les caractéristiques de trois groupes de patients, soit: d’une clinique d’enseignement chiropratique, d’autres cliniques d’enseignement, et pratiques privées. La différence entre participants et non-participants d’une étude de faisabilité (pour des essais cliniques contrôlés effectués au hasard) fut aussi évaluée, et ce afin de minimiser les problèmes d’interprétation de futures études semblables. La distribution des patients-problèmes a été faite en respectant les données des cliniques d’enseignement et des pratiques privées. L’âge, le genre et la chronicité des symptômes des patients de cette étude représentent ce qu’on trouve en pratique générale. En contraste, les rapports de cliniques d’enseignement démontrent un patient plus jeune avec un problème plus aigu que notre étude ou qu’en pratique privée. Pour des résultats semblables, le nombre de traitements par cas était moindre dans notre étude que dans les études faites précédemment en pratique privée. La possibilité de généraliser à l’égard de la pratique moyenne est très forte. (JACC 1995; 36(2): 84-90)
    Mots-clés: chiropratique, comparaisons, volontaires, possibilités de généraliser biais, profil du patient, manipulation

    • Gregory D. Cramer, DC, PhD
    • John Emde, BS
    • Marion McGregor, DC, FCCS(C), MSc
    • John Triano, DC, PhD

    Acute pancreatitis presenting as back pain: a case report

    Abstract

    A man with acute back pain presented to a chiropractic clinic with clinical symptoms and signs suggestng abdominal disease rather than mechanical spine pain. He was referred to a local hospital emergency where a diagnosis of acute pancreatitis secondary to chronic cholecystitis was made. The diagnostic images are compared to normal studies. The characteristic clinical examination findings found with back pain due to acute pancreatitis are compared to those typically seen with mechanical spine pain. (JCCA 1992; 36(2):75-83)
    Key Words: acute pancreatitis, back pain, chiropractic, manipulation

    Un homme souffrant de douleur aiguë au dos s’est présenté chez un chiropraticien avec des signes et symptômes suggérant plutôt un problème abdominal que vertébral. Référé à l’urgence d’un hôpital local, il fut diagnostiqué comme ayant une pancréatite aiguë secondaire à un cholécystite chronique. Les images diagnostiques sont comparées à des études normales. Les caractéristiques physiques d’un mal de dos d’origine pancréatique sont comparées aux résultats typiques d’un mal de dos dû à une mauvaise mécanique vertébrale. (JACC 1992; 36(2): 75-83)
    Mots-clés: pancréatite aiguë, maux de dos, chiropratique, manipulation

    • Philip Decina, DC
    • Dale Mierau, BSPE, DC, DCCS(C)
    • Dwight Vallee, DC